Cartographie

Comme une invitation à découvrir la ville dans son aspect sonore.

Deux musiciens-écoutant et une photographe ont arpenté les rues de la ville de Bourg-en-Bresse et de son agglomération afin de recenser différents sites, choisis pour leurs particularités sonores. Editée sous forme d’un dépliant, type plan de ville, cette CARTOGRAPHIE présente chacun des lieux répertoriés. Chaque site est accompagné d’une photo et d’un texte qui relate de l’écoute de nous y avons porté.
Elle est disponible gratuitement et en libre accès en divers points de la ville : mairie, office de tourisme et lieux culturels. Vous pourrez alors pratiquer ce parcours, et partir en balade re-découvrir ces espaces dans leur dimension sonore pour des écoutes conscientisées.

Marcher sans itinéraire convenu, errer aux quatre coins de la ville et ses alentours, avec pour seul objectif d’être attentif à notre environnement sonore. Ecouter tout ce qui nous parvient, sans distinctions d’aucunes sortes, laisser les sons nous atteindre et prendre le temps que requiert l’écoute. Ecouter un lieu à différents moments, ou écouter de différentes façons un même endroit…

Deux artistes musiciens du Collectif Ishtar et une photographe ont arpenté la ville de Bourg-en-Bresse et son agglomération afin d’en établir une cartographie sonore. Ils ont marché, erré, et écouté. Cette Cartographie est le fruit de ces écoutes personnelles et subjectives, elle recense les « sites » qu’ils ont jugé remarquables d’un point de vue sonore, et en dresse leurs portraits.
Le sonore d’aujourd’hui est composé de sons naturels ainsi que de résidus sonores omniprésents, produits par l’activité humaine, venant s’additionner par couches se superposant les unes aux autres. Cet environnement sonore est le reflet de notre société et de nos comportements. Avec cette Cartographie, qui recense, parmi tant d’autres, des lieux d’écoute, nous vous proposons de découvrir ou redécouvrir notre environnement dans son aspect sonore, de parcourir la ville – de préférence à pied, en vélo et/ou pour les sites les plus éloignés en transport en commun – toutes oreilles dressées, pour des écoutes conscientisées. Nous avons été vigilants à la pérennité de ces espaces, mais la ville est en mouvement et évolue, et le sonore qui l’anime également.

Il est impératif d’interroger ce curieux objet du son par ses variables spécifiques : par sa plastique perçue dans ses distances ou ses proximités, par ses durées, par ses flux, par toutes les différentes appréhensions de cet autre rapport au monde qu’échafaude la conscience d’écoute. (…) Le sonore du monde est toujours un sonore au présent dans la formidable incertitude de ses apparitions, et c’est ainsi qu’il trouve sa puissance dans cette instantanéité incertaine.
Paysage sonore, discontinu et oubli. Daniel Dehays (le blog documentaire)
« Si un son ne vous plaît pas, écoutez-le « . John Cage. 1912-1992

 

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